Le transfert d’une maladie sur une plante ou un animal fait partie de la magie opératoire. Comme la plupart des pratiques occultes, elle fait nécessairement appel à la foi du malade, à son fond culturel inconscient, ou comme le pensait Jung, à notre inconscient collectif. Le Dr Vladimir Igatiev qui a beaucoup étudié les pratiques magiques des sorciers et des chamans de l’ancienne URSS, affirme que la foi absolue dans une personne, dans son pouvoir, l’extase mystique, l’amour fou, sécrètent dans le corps de l’homme des enzymes inconnues, des énergies dont l’action bénéfique (ou maléfique) a été constatée dans des milliers de cas.
C’est pourquoi le rituel, les chants, les paroles, les gestes, les fumigations ont une grande importance dans l’opération magique. La prière, le cérémonial, la musique, le rite, en provoquant une émotion intense chez le sujet, parviennent à le déconnecter avec la réalité objective en le projetant dans un autre plan, où les lois de la physique terrestre n’ont plus cours.
Là ce sont la foi et d’autres forces inconnues qui tiennent lieu de réalité.
Plongé dans cette réalité différente, le cerveau du sujet peut, par une savante alchimie, provoquer une transformation chimique dans le corps physique.

Voilà probablement en gros comment cela fonctionne. Mais les réussites sont rares et aléatoires. Les Mages sérieux reconnaissent qu’ils n’ont de guérison complète à leur actif qu’après de nombreux essais, et qu’ils obtiennent une seule amélioration sensible sur vingt transferts. Heureusement pour nos forêts, car si, à chaque essai un arbre mourait, quelle hécatombe !

Source : Science et magie.

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